Le problème de Béni est une question un peu complexe , mais moi selon mes petites analyses , il sera un tout petit peu difficile à ce que ceux qui sont à Béni mettent fin à ce qui est en train de se passer là bas . Pourquoi ? J’aurais appris qu’il ya autant des généraux et plus il ya des responsables, et bien plus le désordre également s’accentue
Propos de Camile Paluku Kamate acteur sportif en même temps politique à sa descente d’avion à l’aéroport international de Goma ce vendredi 6 décembre 2019
Pour cet acteur politique, il faut absolument diminuer le nombre des officiers qui sont là , notamment les généraux. Il poursuit également que tant qu’il y aura apport de contradiction entre le peuple lui même, il pense que ceux qui sont prêts à venir aider le pays auront du mal , notamment la Monusco , parceque les uns disent que celle ci parte , les autres disent qu’elle reste. A lui d’ajouter que si l’on se mettait à la place de la Monusco, quel type de position prendrait cette mission onusienne.
Quant aux recommandations à adresser aux dirigeants congolais , l’acteur sportif Camille Paluku trouve cela un peu compliqué :
» Vous savez que la situation s’est dégradée il y a plus de vingt ans, à ma connaissance une histoire qui s’est dégradée vingt ans durant , dire que d’emblée on peut mettre fin à cela, il est un peu difficile mais comme rien n’est impossible dans ce pays, il faut toujours continuer à espérer, mais en espérant , il faut que le peuple regarde aussi dans le miroir, de voir exactement s’il a les dirigeants qu’il faut à la place qu’il faut. Sans pouvoir critiquer je me demande franchement si les dirigeants que nous avons actuellement sont à la hauteur de ce qui se passe au niveau de la province.
Camille répond par oui a la question de savoir si la population congolaise pourra t elle renouveler la confiance envers la Monusco. Il pense que les autorités du pays comptent également sur celle ci et que si elle s’en allait , il est clair que ces autorités aussi puissent fuir, parceque selon lui ces dernières vont peut être se considérer aussi être en insécurité totale.
Cette élite intellectuelle finit par dire que la Monusco est là, et que le mieux est de la rappeler qu’on.ne peut pas tuer les gens juste à vingt mètres d’une brigade et que peut être les choses peuvent encore changer.
Juvenal Murhula
LA RONDE 